Lepetitfils : Le vrai problème pour l’Afrique est que, tant que les citoyens ordinaires seront mal gouvernés parce que leurs États sombrent dans l’obscurantisme du chaos social sempiternel où les pouvoirs d’État virent à l’arbitraire, à la dictature, au despotisme, à la tyrannie, l’Africain ne pourra pas profiter de la richesse et des retombées de l’organisation sociopolitique de la société Africaine. Oui, Bien que popularisant dans la masse Africaine et électoralement payant, le panafricanisme n’est pas la solution à tout, l’anticolonialisme non plus. L’Afrique a besoin de réalisme politique.
*- RETROVISEUR : «A lire ou relire pour savoir obvier les écueils de demain».
*- Depuis les indépendances les colonisateurs viennent défendre l’Afrique contre des sauvageries Africaines.
Oui, le panafricanisme qui ne réussit pas à l’Afrique, à cause des enjeux économiques et politiques, entres Africains et les intérêts internationaux de par le monde, qui n’ont pas d’Amis, mais soumis à la loi du plus fort, demeure pourtant le meilleur fonds de commerce politique pour les hommes politiques Africains et pour la grande masse populaire Africaine. Bon! Reconnaissons-le le panafricanisme ouvert sur le monde, l’union politique dans le respect des droits et principes de réciprocités internationales, dans l’union fédératrice des forces Africaines solidaires et synergiques autours des enjeux de l’unification des destinées économico-sociopolitiques Africaines telle que, les États-Unis d’Afrique forte, solidaire et prospère, peut être une solution pour l’Afrique. Mais le panafricanisme repoussoir et aveugle est démodé et vermoulu. Bon ! Nous sommes d’accord que l’Afrique ne doit pas être toujours à la recherche d’éternelle nouvelle puissance de tutelle même en Asie. Oui, nous sommes d’accord que l’Afrique doit oser être et oser rester elle-même dans le concert des Nations civilisées. Mais un pays Africain n’ira nulle part, sans une collaboration étroite d’intérêt réciproque avec sa puissance colonisatrice. L’Afrique n’évoluera que par ses liens politico-économiques très bien entretenus avec son ex-colonisateur. Une collaboration, non pas comme colonie éternelle, mais comme partenaire privilégié indéracinable, avec des nouveaux rapports économico-sociopolitique discutés et convenus, de nouveaux liens de coopérations solidifiés. C’est à ce prix qu’à moins de trente «30» Ans d’indépendance, la côte d’ivoire de Félix Houphouët Boigny a pu avoir son miracle économique ivoirien et son progrès social pour tous, qu’avec cette politique d’acceptation réciproque et de discutions avec son ex-colonisateur, la France du GL DE GAULLE, «la mère patrie».
D’où la France officielle et la côte d’ivoire officielle, assis tous deux à la même table, on pouvait s’écrier en disant, « on nous a trop volé » sans qu’aucune crise diplomatique n’en résulte. Cela n’est possible qu’avec des liens sa nuances, ou tout est discutable, sans tabou et sans procès permanent de la colonisation qui a produit aussi des dividendes. Aucune nouvelle collaboration avec l’extérieure, n’apportera quoi que ce soit à un pays Africain, plus que sa puissance ex-colonisatrice. Il suffit de regarder l’Aube des indépendances Africaines ou certains dirigeants soucieux du devenir de leur peuple, sont tombés dans le piège du procès discursif permanent de la colonisation. Il a été ainsi donné en théâtre a constaté de Bamako, Accra, Conakry, et partout en Afrique ex-colonisée, de voir des intellectuels Africains, tourné le dos à leurs puissances colonisatrices, ensuite enseigné et transplanté les valeurs du panafricanisme non-délimité et proche du socialisme Russe dans leurs pays. Mais peut-on dire aujourd’hui qu’ils sont arrivés à un progrès ? En dehors de la formation des citoyens prolétariens anticolonialistes et antiélitistes, Non ! Le seul destin promis à ces colonies Africaines par les politiques déserteurs de la ligne de leurs colonisateurs, consistait à suivre le réveil des masses du prolétariat, pour la constitution d’une potentielle force d’appui révolutionnaire de panafricanisme. Ce prolétariat inintelligible et inintelligent, n'a eu aucune destinée meilleure en Afrique. Et la colonie française qui a pratiqué cette politique révolutionnaire de panafricanisme à l’extrême, dans sa phase hyperactive, est le Mali de Modibo Keita, qui s’est tourné vers l’URSS, avec la création de sa monnaie le franc Malien décroché du franc CFA.
*- L’Afrique a d’abord besoin de stabilité sociopolitique dédouanée de toute emprise idéologique ou religieuse.
Oui, disons-le, le panafricanisme endurcis, l’anticolonialiste hermétique, ne servira jamais l’Afrique, l’antagonisme des puissances étrangères aux intérêts opposés avec l’Afrique comme théâtre d’opération ne servira pas l’Afrique, désormais entre les mains des dragons d’Asie. Pour que le bateau Afrique du progrès social intégral prend la route vers les lumières du développement durable, l’Afrique a d’abord besoin de stabilité sociopolitique dédouanée de toute emprise politique ou religieuse, elle a besoin de paix pérenne avec l’acceptation des différences quelles qu’elles soient. Ainsi en Afrique, le développement trouverait son terreau fertile de progrès avec l’être Humain au centre de tout. Et l’Afrique doit se méfier de l’imbrication habile ou de l’interconnexion mafieuse de la religion et de la politique. Dans la gestion de «l’état-Nation», le rapport de force entre la politique religieuse et la politique laïque du pouvoir étatique, ne profite qu’aux petits malins délinquants escrocs moraux et intellectuels. Oui, c’est une exigence de l’escroquerie morale et intellectuelle, que de composer avec la croyance libre et la mentalité docile du peuple gouverné. En cherchant, non pas de servir le peuple, mais plutôt l’asservir, pour se servir dans les deniers. L’Anticolonialisme enchanté et le panafricanisme repoussoir, excellent souvent vers le même but. Et le panurgisme culturel est conforme à cette prétention d’escrocs notoires, qui prennent les dogmes comme appuis sociopolitique.
La politique Religieuse et la politique universelle étatique, ne vont pas ensemble, leurs rafistolage conduit au chaos sempiternel, jusqu’à ce qu’une détruise l’autre dans les décombres sociétaux, ainsi offert à la voracité des vautours. Quant au panafricanisme incompris des indépendances, il y a le grand Mali de Modibo Keita, qui avait décroché son franc Malien au franc CFA, par Africanisme anticolonial. Enfin de compte, face à la réalité politique, il a ré-arrimé son francs Malien dévalué de 50%, au franc CFA. Et pire dans la nuit du 18 au 19 novembre 1968, arriva ce qui était prévisible, quand le peuple est décontenancé par une vision politique, un putsch, « le premier » au Mali. Un putsch qui sonnant la Fin d’une Ambition qui était pourtant dans le réel. Et ses successeurs ont été contraint d’entrés dans ledit rang néocolonialiste du CFA parrainé par le colonisateur. Bon ! Aujourd’hui nous entendons les échos d’un ECO arrivant, souhaitons que ça ne donne pas des échos panafricanistes anticoloniaux jusqu’à terre. Même si, l’Afrique doit oser être et oser rester elle-même dans le concert des Nations. Un pays Africain, n’ira nulle part sans avec la collaboration soutenue, les rapports d’intérêts vus et revus avec sa puissance colonisatrice Main dans la Main.
*- Le panafricanisme est-il une conséquence d’une fréquentation de la théorie marxiste et des activistes marxistes ?
Pour le Ghana, de l’Aube des indépendances, disons que, ce noble pays, sous l’autorité de la couronne d’Angleterre, au sein du Commonwealth, 1960 est l’année de son passage au statut de république, Kwame Nkrumah en devenait le président. Avec le projet de construction d’un Ghana panafricaniste et socialiste, appelé à être un fer de lance de la décolonisation intégrale de l’Afrique, et de la révolution Africaine. Kwame Nkrumah était dans le vrai et le concret, mais les intérêts internationaux étaient plus forts que ses Abritions légitimes. Donc, Kwame Nkrumah, Militant et intellectuel de très haut niveau anticolonialiste, s’est voulu, partisan de la révolution panafricaniste en Afrique. En devenant l’idéologue incontesté d’une émancipation Africaine du colonialisme et du néocolonialisme. Cet qui n’est autre chose que, la conséquence d’une fréquentation assidue par Nkrumah de la théorie marxiste des activistes marxistes. Dans la juste raison, il était fermement opposé à l’idée de la prétendue mission civilisatrice de la colonisation par les colons blancs en Afrique. Une colonisation civilisatrice, taxée d’entreprise de dénaturation de la culture négro-africaine authentique et traditionnelle. Kwame Nkrumah, véhiculait donc, l’idéologie du «consciencisme» socialiste et panafricanisme anticolonial, qu’est une adaptation des principes socialistes aux données socioculturelles Africaines. D’où la répugnance du mot «esclavage» offrait la recette populiste escomptée.
Ce qui dessinait l’Afrique, comme prisonnière du néocolonialisme assujettissant, assis sur une forme de domination et de suprématie condescendante du capitaliste, sur lequel Nkrumah, a mis l’accent comme l’ennemi numéro 1, de l’émancipation des peuples africains. Mais cette conception idéologique ne pouvait réussir à l’Afrique, qui avait certes besoins de mains Ouvrières de Masses, mais avait plus besoin de moyens, de têtes et de hauteur de vue. Or cette politique est antiélitiste ambiant. Donc malgré l’engagement sans retenu, malgré la bonne foi et la fiabilité du projet, l’échec de Nkrumah fut total, parce que le substrat «socialisme du bloc socialiste» avec comme locomotive URSS, ne misait que sur la production ouvrières de Masses en Afrique. Or l’Afrique avait besoin de têtes que de force ouvrières, pour bien défendre son idéal sociétal panafricaniste et révolutionnaire. Malgré que Kwame Nkrumah, fût dans le vrai, dans la juste raison, ce qui devait arriver, arriva, le 4 février 1966. C’est une constance que, les peuples déchus brulent leurs Icones ou leurs idoles dévoué, mais incompris. La chute de l’Osagyefo « le rédempteur », alors en visite en Chine socialiste, est célébré par une foule en liesse, dans la capitale Accra. Parce que le panafricanisme avait besoin de plus de savoir, de moyens intellectuels, scientifiques, et financiers que de discours idéologiques, de dénonciations discursives. Le peuple antiélitiste fêta sa perte et sa défaite sociopolitique.
*- La politique de dénonciation du colonialisme Français et du néocolonialisme, comme fonds de commerce.
Quant à la Guinée de Sékou Touré de l’Aube des indépendances, contraint de gérer les conséquences de son Non ! Solitaire ou suicidaire de 1958, ne pouvait pas subir passivement le blocus et ostracisme résultante de son acte euphorique. Il tomba dans le discours enflammé de l’anticolonialisme et révolutionnaire. Il se tourna dès lors vers L'URSS de Khrouchtchev et les autres pays socialistes y compris d’Afrique qui étaient prêts à l'aider. Avec comme fonds de commerce la dénonciation du colonialisme Français, qui était toujours politiquement payante dans son pays. Et s’appuyait au besoin, sur les accusations de complots pour survivre, ou personne ne prenait pourtant au sérieux. Les découvertes spectaculaires des complots contre-révolutionnaires de survie, que, ni l'URSS, ni la Chine populaire, ni même le Ghana, ne considéraient comme réels. Soutenu par des discours endiablés du genre « Il n’y a pas de dignité sans liberté : nous préférons la liberté dans la pauvreté à la richesse dans l’esclavage », de Patrice Émery Lumumba, qu’il a fait sienne. Oui, Patrice Lumumba du Congo de l’Aube des indépendances, lui-même nationaliste, panafricain anticolonialiste, fut l’Ephémère Premier ministre congolais juste après l'indépendance en 1960. Il était devenu une Icône de la lutte anticoloniale parmi d’autres, il était Ami du panarabe l’Egyptien Gamal Abdel Nasser, qui aussi adopta des mesures socialistes et mena des réformes pour moderniser son Égypte. Mais paradoxalement après la fin d’un sommet de la Ligue Arabe il succomba à une crise cardiaque, le 28 septembre 1970 au Caire, sans arriver à ses fins panarabe et panafricaniste. Et Patrice Lumumba, son Ami n'aura fait qu'un passage furtif sur le devant de la scène. Il est assassiné au Katanga un malheureux 17 janvier 1961, âgé de 35 ans.
Aussi retenons que, son Ami Sékou Touré «révolutionnaire anticolonialiste et panafricaniste», le Syli disaient les Guinéens, qui fût le premier président de la Guinée, est aussi mort le 26 mars 1984, alors qu’il était au pouvoir. Ayant dirigé son pays la Guinée d’une main de fer, il n’a pas su faire de ce qu’il appelait lui-même un «scandale géologique», du fait de son extraordinaire richesse minière et naturelle, un «miracle du développement». Pas plus que ses héritiers successifs au pouvoir. La Guinée est encore aujourd’hui un des pays les plus en retard de l’Afrique. L’Animalisations «raison du plus fort» dans l’exercice du pouvoir d’état, la conception archaïque et paternaliste du pouvoir d’état, pire que le colonialisme, le néocolonialisme et l’impérialisme dénoncés à tout bout de champs, en est la cause unique. Donc Sékou Touré ce ostensible de l’anticolonialisme et du panafricaniste révolutionnaire, qui a été suivi à l’identique par des régimes despotiques, n’a réussi à insuffler aucune dynamique de développement à son pays, pourtant totalement dédouané de la tutelle coloniale. L’Anticolonialisme aveugle et panafricanisme hermétique ne paye pas. L’Anticolonialisme primaire et le panafricanisme hermétique n’ont jamais servi et ne serviront jamais la lutte nationale démocratique en Afrique. L’Afrique doit comprendre qu’en politique, chaque fois qu'il arrive un problème sociopolitique, une crise sociopolitique, l’homme politique se doit de chercher logiquement les causes en lui-même d’abord, oui d'abord en lui-même, surtout en lui-même. Ainsi s’il arrive à discerner sa part de responsabilité dans les causes de ce problème sociopolitique, de cette crise sociopolitique, la part de responsabilité des autres dans les causes de ce problème sociopolitique, de cette crise sociopolitique, devient alors facilement discernable et dénoué de toute accusation gratuite. Oui les hommes politiques Africains doivent penser à opter pour le «Ai-je fais, bien fais pour mon pays, ce que je dois » décrété par Houphouët Boigny.
(D’ailleurs depuis les indépendances, les colonisateurs viennent en arbitre en Afrique, ou en parti-pris pour un autre Africain payeur, en Afrique, ou même défendre l’Afrique contre les sauvageries Africaines. Donc le problème des Africains ce sont les Africains eux-mêmes. Même, la propagation et la vulgarisation actuelle de la criminalité ignoble sous couverture sectaire qui donne de nouveaux sons à l’ancienne musique anticolonialiste, n’est pourtant pas venue de chez les colonisateurs non ! Ce sont les Africains qui terrorisent d’autres Africains en Afrique. L’Afrique qui est docile et perméable a toute les cultures dépravées extérieurs à l’Afrique. Oui, les colonisateurs aux frais de leurs contribuables, ne viennent qu’en interposition entre les Africains qui s’entre-tuent en Afrique. L’Afrique pesé quoi dans leurs économies sans contre parties de services rendus dans la balance ? La criminalité ignoble des Africains sous couverture sectaire qui a hélas, souvent ses entrées dans les cercles des pouvoirs d’états Africains, en Afrique, ne vient pas de chez les colonisateurs-blancs. Dans la criminalité ignoble, perverse, narcissique et sadique en Afrique, il n’y a pas de Blanc-colonisateurs dedans. «Ici, notre bouche citoyenne a KOUMA, gbê-de-gbê»).
*- L’Afrique doit composer avec la saine appréciation politique et les justes réalités du moment, malgré elle.
Donc le discours des hommes politiques Africains, ne doit pas se réduire à rejeter toute la responsabilité, de toutes les crises sociopolitiques, de tous les problèmes économiques et tous les malheurs Africains, sur la France, sur l’Occident, sur les Blancs et/ou les puissances étrangères a l’Afrique. En clair les hommes politiques Africains, ne doivent avoir aucune crainte, aucune peur, et aucune répugnance, vis-à-vis de la France « la mère patrie », de l’occident, des Blancs et/ou les puissances étrangères a l’Afrique. Au contraire, ils doivent chercher des nouveaux moyens d’approches, d’attaches, pour permettre à l’Afrique et les forces l’Occidentales de construire ensemble un nouveau destin commun et partagé. L’Anticolonialisme primaire et le panafricanisme hermétique n’ont jamais servi et ne serviront jamais les luttes nationales démocratiques en Afrique. Et l’Asie comme succédanée des ex-colonisateurs ne servira pas non plus. Dans trente « 30 » Ans, essayons de comparer les infrastructures asiatiques d’aujourd’hui, aux infrastructures centenaires des ex-colonisateurs. Oui, les héros anticolonialistes, sont légions en Afrique, l’Afrique qui doit certes rester respectueuse de ses martyrs, parce qu’ils étaient dans le vrai, dans la raison, et dans le juste, mais contraire aux réalités des rapports de forces. Or la politique c’est la saine appréciation des réalités du moment. Ce qui fait, qu’il est difficile aujourd’hui de cité un seul pays panafricaniste qui à réussit par le panafricanisme. Oui ! Un seul panafricaniste anticolonial, qui a réussi à émerger son pays dans/avec cette voie, bien qu’étant de droit inaliénables des peuples. Le politique se doit d’agir à la limite de l’humainement admissible.
Oui, insistons-en : L’anticolonialisme primaire irréfléchi, de façon exaltée, fiévreux, imprudent, frénétique, et le panafricanisme hermétique, sourd et aveugle, ne payent plus dans les luttes démocratiques face aux ex-colonies. Donc chanter à tout bout de champs, la France, toujours la France, et encore la France, malgré souvent sa bonne foi. L’Europe, toujours l’Europe, encore L’Europe, pourtant qui n’épaule pas mal notre Afrique en matière de sécurité et de toutes autres choses situer au-delà de nos forces et moyens, n’est pas la bonne voie de la lutte démocratique en Afrique, bien que popularisant pour les hommes politiques Africains. Parce que audible dans la masse populaire Africaine antiélitiste qui ne sait que faire de l’intelligible. Donc L’anticolonialisme primaire et le panafricanisme hermétique irréfléchis «Bête-Bête-là» associés à la lutte démocratique, n’est pas la solution en Afrique. Le panafricanisme de diversion populiste à commodité populaire pour plaire aux brigades d’acclamations, n’est pas non plus la solution indiquée à nos problèmes économico-sociopolitiques et partants développementaux ou l’homme serait la centralité absolue. L’Afrique doit composer avec les justes réalités du moment, malgré elle.
Oui, certes l’Afrique doit rester panafricaniste en évoluant vers la fédération de ses forces. Mais un panafricanisme ouvert sur le monde, et d’union politique dans le respect des droits et des principes de réciprocités internationales dans fédérations synergiques des forces Africaines solidaires, autours des enjeux internationaux et de l’unifications des destinées économico-sociopolitiques Africaines, telle que, les États-Unis d’Afrique. Proposée dès 1924 par l'écrivain Jamaicain Marcus Garvey qui rêvait d'une Afrique forte, solidaire, prospère, peut-être une solution pour l’Afrique. Cette très bonne idée géniale qui ne résiste pas aux forces concurrentes du monde opposées, est à l'origine de la Création des Mouvement panafricain. Mouvements de 1945 dont les leaders «les : Barthélémy Boganda, patrice Lumumba, Gorge Padmore, Jomo Kenyatta, Modibo Keita, Kwame Nkrumah, et Ahmed Sékou Touré », ont évoqué au 5e Congrès panafricaniste de la même année à Manchester, comme le nom qui désigne la création d'un éventuel État fédéral Africain. Donc, dans la suite de cette logique, si le panafricanisme avec des états autonomes chapeautés par un pouvoir exécutif central, qui coordonne les relations interétatiques d’Afrique entre les gouverneurs étatiques, est le but viser par le panafricanisme c’est une bonne solution pour l’Afrique. Mais, elle se doit d’être réaliste pour être dès lors salvateur pour l’Afrique. Parce qu’il permettrait la progressive unification des différents combats économico-sociopolitiques Africaines, pour l’Afrique, pour la Vie Africaine, pour l’homme, pour tout homme, pour les droits inaliénables pour la dignité et pour la liberté, obtenue dans la saine concurrence.
*- L’Afrique à son esclavagisme, des fils vendus par leurs parents aux marchands d’esclaves «Flêkê-Flêkê» du désert.
Donc, ici nous ne voulons pas défendre le diable qui a ses forces, en demandant aux Africains, de fermer les yeux sur tout ce que « les accusés de colonialisme, d’impérialisme, d’ex-colonies occidentales », font dans notre/votre Afrique. Mais tant que la lutte des hommes politiques Africains, pour les droits inaliénables des peuples, pour les libertés fondamentales, pour les développements économiques et sociaux et pour la démocratie en Afrique, ne serait pas institutionnellement unitaire, et de détacher «les ex-colonies» des combats politiques nationaux, et des luttes démocratiques nationales, contre l’arbitraire d’un pouvoir valet et suppôt, devenu sanguinaire, dans les pays Africains. Elle «cette lutte démocratique légitime» armerait d’avantage d’une force d’appoint supplémentaire, et d’une force support d’acier, les arbitraires des pouvoirs devenus sanguinaires dans les pays Africains. Des pouvoirs sanguinaires Africains, dociles, suivistes, sans projets, des valets suppôts de leurs maitres de soutiens monnayables, qui s’efforceront de rassurer politiquement, économiquement et diplomatiquement les puissances dénoncées. Par des discours de diversion protecteurs des intérêts et paravent justificatif, à toutes les carences et incompétences. Et utilisées comme fonds de commerce politique pleurnichard «sans moi le pays est foutu» pour leurrer et tromper les peuples Africains, de la novatrice voie vers l’essentiel sociétal du moment, qu’est la collaboration étroite avec les puissances colonisatrices. Oui, les colonisateurs ne sont pas les problèmes de l’Afrique, Non ! Mais le grand problème pour l’Afrique pire que la colonisation, est le mode d’acquisition des pouvoir d’état en Afrique et leurs exercice effrénée dédouané souvent de tous droits et au mépris des règles universelles, en dépit des normes de régulations sociopolitiques librement acceptées par tous. Et il faut le souligner ici, l’Afrique a eu, et a toujours, son esclavagisme, souvent des fils vendus par leurs propres parents aux marchands d’esclaves «Flêkê-Flêkê» du désert. Leurs descendances sont légions. C’est pire que le colonialisme Blanc et immoral que l’assujettissement du colon.
Nous pensons donc que, les hommes politiques Africains, ne doivent avoir aucune crainte, aucune peur, et aucune répugnance de l’occident, au contraire ils doivent rechercher auprès des ex-colonisateurs des nouveaux moyens d’approches, d’attaches, de coopérations étroites, certes pas celles de 1960 de nos grands-parents. Mais des approches politiques saines, et des attaches diplomatiques nouvelles, des coopérations nouvelles, réciproquement consenties, sans faux-fuyant. Surtout rediscuter nos liens interétatiques, diplomatiques, politiques, économiques, sociaux, relationnels, dans une coopération étroite dans le respect de la réciprocité des relations internationales, qu’exigent les commodités diplomates, et qu’exigent les relations interétatiques dans le concert des Nations. Donc c’est une question d’avoir le courage de se regarder dans un miroir avant tout. Et chercher les causes des problèmes Africains, en nous même, d’abord en nous même, surtout en nous même, pour le relèvement de l’Afrique notre destin commun. Le regard vers l’Asie est souverainement embellissant, mais pourrait «exsanguer» dans la durée.
*- L’homme politique Africain doit refuser d’être un valet qu’une puissance étrangère vient imposer dans le sang.
Oui, c’est sauvage qu’une soldatesque se lève un Matin, pour donner un coup d’arrêt inacceptable et injustifiable, a l’état de droit, au processus démocratique, en s’assujettissant les normes de régulations sociopolitiques de la totalité sociale a la volonté des armes, est plus que le colonialisme. Et un panafricanisme exutoire et chansonnier ne pourrait solder ce navrant tare morale. Les hommes politiques Africains ont plutôt besoin de frottement, de compétition, et de confrontation avec tout le monde sur la planète terre commune, «nos sportifs sont des grands sportifs parce qu’ils ont joué avec les meilleurs de l’Occident et bénéficié de la technique des techniciens occidentaux du sport, ceci est valable pour toutes les relations humaines. Donc non ! À l’auto-enfermement et à l’auto-cadenas-sage entre les mains d’une politique développementale éphémère». Les hommes politiques Africains doivent plutôt refuser d’être des valets qu’une puissance étrangère, Occidentale ou pas, vient imposer à son peuple souverain avec la force des fusils, souvent dans le feu et dans le sang, au prix d’un soutien monnayable en billets de banques.
Il faut donc nous «Africains», se départir de la victimisation, de la martyrisation, et de l’esprit d’infériorité, pour aller à la rencontre des peuples quels qu’ils soient, sans complexité et sans complaisance, avec notre identité historique atavique d’ex-colonisé. «OUI, LE MAL DE L’AFRIQUE C’EST L’AFRIQUE ELLE-MËME. Hier France-Afrique, aujourd’hui Chine-Afrique, peut-être demain Amériques-Afrique. L’Afrique la docile versatile perméable a tout»… Oui, face à la difficile émergence d’une élite dirigeante Africaine, capable de défendre les intérêts vitaux de l’Afrique, par une futuriste option politique, saine, claire, lisible, adaptée a l’intérêt Africain et aux pays émergents, oui, face aux voracités de toutes sortes, l’Afrique, notre destin commun, n’a pas besoin de cassure haineuse, de rupture brutale et systématique, avec nos ex-colonisateurs ou avec l’Occident. L’Afrique doit oser être et oser rester elle-même dans le concert des Nations, avec son atavique étiquette civilisatrice d’ex-colonisée. Un pays Africain, n’ira nulle part sans le respect scrupuleux des valeurs humaines qu’elle a hérité de sa puissance colonisatrice, et ancrée ces valeurs humaines, dans les faits économico-sociopolitiques. L’éternelle victimisation ne servira jamais l’Afrique, qui a besoin de compétition. Avec des hommes politiques capables d’orienter et de réguler la totalité sociale, dans la stabilité sociale, dans la paix, et d’orienter la marche des mouvements sociaux de la vie sociale, de sa société. Et surtout, être capable d’anticiper les perspectives d’avenir socio-politico-économique de la société qui l’a tout donné, et dans laquelle il vie, sans arrivé à un fleuve de sangs Humain. Et en tenant compte que, tant que les citoyens ordinaires seront mal gouvernés parce que leurs États sombrent dans le chaos social sempiternel où les pouvoirs d’État virent à l’arbitraire, à la dictature, au despotisme, à la tyrannie, ils ne pourront pas profiter de la richesse de leur pays et des retombées de l’organisation politique et sociale de leur société. Le panafricanisme n’est pas la solution à tout, l’anticolonialisme non plus. Bien que popularisant dans la masse Africaine et électoralement payant. L’Afrique a besoin de réalisme politique. Que la nature protège la côte d’ivoire de Félix Houphouët Boigny, Nation une et indivisible qui se doit de garantir droit, liberté, justice juridique et justice sociale pour tous.
*- « Kouma-pour-l’Afrique ». De Lepetitfils Da Candy, Leader de la Légitimité Citoyenne.